Droits fondamentaux de l’enfant : la MDEJ sensibilise les assistants familiaux

Qu’est-ce qu’un assistant familial ?

Le métier d’assistant familial est une profession réglementée (Code de l’action sociale et des familles) de l’accueil éducatif et d’hébergement d’enfants confiés.

Plus concrètement, il est employé par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ou une association habilitée, par le biais d’un contrat spécifique appelé contrat d’accueil.

Il a vocation à accueillir à son domicile, de façon permanente ou temporaire, un ou plusieurs enfants, adolescents ou jeunes adultes confiés par décision administrative ou judiciaire (situation familiale difficile, troubles éducatifs ou sociaux, etc…).

Sa mission est de participer à la protection de l’enfance en apportant un cadre éducatif, affectif et matériel aux enfants accueillis. En collaboration avec les professionnel·le·s de la protection de l’enfance, l’assistant familial doit veiller à offrir un cadre de vie sécurisant et chaleureux à l’enfant hébergé, répondre à ses besoins fondamentaux et à contribuer à son éducation. Il s’assure également de son bien-être ainsi que de son développement, tout en l’aidant à préparer son retour au sein de sa famille d’origine ou à tout autre projet de vie.

Plus de 50 000 enfants confiés à des assistants familiaux en France.

Les assistants familiaux représentent près de la moitié des modes de placement en protection de l’enfance.

Veiller aux droits de l’enfant : un rôle essentiel des assistants familiaux

Les assistants familiaux font face à des situations éducatives et émotionnelles complexes, liées à l’accueil d’enfants parfois fragilisés. Au-delà de leur rôle d’accueil et d’accompagnement éducatif, ils ont également pour responsabilité de veiller au respect des droits fondamentaux de l’enfant au quotidien.

Face à ces défis journaliers, offrir un cadre sécurisant aux enfants qui leur sont confiés implique, pour ces professionnel·le·s, de bien connaître et de comprendre ces droits essentiels.

Les droits de l’enfant : comprendre pour mieux accompagner

Les droits de l’enfant sont devenus au fil du temps un enjeu sociétal majeur marqué, plus particulièrement, par une succession de textes nationaux et internationaux.

La prise en compte du caractère impératif de l’intérêt supérieur de l’enfant posé par ces textes nécessite une bonne compréhension du sens des droits de l’enfant et ce, notamment par les professionnel·le·s qui l’entourent.

L’analyse du contenu de ces droits fondamentaux et la connaissance de leurs effets permettent ainsi d’assurer un meilleur respect et une meilleure effectivité de la mise en œuvre de ces droits dans la vie quotidienne de l’enfant.

Dans cette perspective, la Maison des droits De l’Enfant et des Jeunes (MDEJ), portée par l’EPE Lorraine, s’est mobilisée en faveur des assistants familiaux à travers un programme de sensibilisation.

L’EPE et la MDEJ aux côtés des assistants familiaux

Tout au long du mois de juin, des actions de sensibilisation destinées aux assistants familiaux ont été menées avec pour objectif de renforcer la compréhension des principes essentiels qui garantissent la protection des droits de l’enfant.

Elles visaient notamment à :

Organisées en 4 sessions de 2 heures, ces séances interactives ont permis de réunir, au total, 45 personnes sur les 4 territoires concernés (Château-Salins, Sarrebourg, Saint-Avold et Yutz).

Animées par Meryem KARTAL, coordinatrice au sein de la MDEJ, ces interventions ont été de nature à favoriser les échanges et le partage d’expériences en mêlant apports théoriques et discussions autour des pratiques professionnelles.

L’étude de cas pratiques a permis d’illustrer les défis que peut rencontrer un enfant dans sa vie quotidienne.

Au programme, les participants ont pu revoir le cadre légal régissant les droits de l’enfant (avec la convention internationale des droits de l’enfant) ainsi que certains principaux droits comme le droit à l’éducation, le droit à la santé et aux soins, le droit à la protection contre toutes les formes de violences, la non-discrimination, le droit à une justice adaptée, le droit de s’exprimer et de participer ou encore le droit à la vie privée.

👉 Si vous aussi vous êtes intéressés par nos actions collectives, n’hésitez pas à nous contacter !

MDEJ – Maison des droits de l’Enfant et des Jeunes

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Le 12 juin dernier, une étape décisive a été franchie dans la reconnaissance du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Le gouvernement annonçait la création de filières régionales de soins et la labellisation de centres ressources TDAH, avec pour ambition de mettre fin à l’errance diagnostique et aux parcours de soins fragmentés.

Pour les familles concernées, cette réforme ouvre une perspective plus lisible, plus humaine. Elle rend visible ce qui, jusqu’alors, relevait trop souvent de l’invisible. Et elle rappelle que la reconnaissance institutionnelle d’un trouble ne suffit pas : il faut aussi que les acteurs de terrain puissent en saisir les contours, les impacts et les leviers d’accompagnement.

C’est dans cet esprit que nous proposons une formation à destination des professionnel·le·s qui accompagnent les enfants et adolescents avec TDAH. Une formation qui ne se contente pas de transmettre des savoirs, mais qui invite à ajuster les regards, affiner les postures, et construire des réponses adaptées.

▶️ Comprendre le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité chez l’enfant (TDAH) – 13 et 14 novembre 2025 à Metz

La réforme pose un cadre. À nous, d’en faire un appui pour transformer les pratiques…

Pour télécharger le bulletin de demande individuelle, cliquez ici >

Pôle formation

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Retrouvez toutes les dates et animations du pôle parentalité pour le mois de juillet !

[Groupe d’échange] Poser un cadre bienveillant

Samedi 12 juillet (14h30 – 16h30) ● Parents ● Maison des parents de Metz

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Être parent, c’est jongler chaque jour entre l’amour, l’éducation, les règles et les émotions. Comment fixer des limites tout en maintenant une relation de confiance avec son enfant ? Comment poser un cadre clair, sécurisant et bienveillant ? Nous vous proposons d’en échanger lors de cette rencontre entre parents ! Vous pouvez venir avec vos enfants, des aires de jeux sont à leur disposition.

📆 Samedi 12 juillet 🕝 14h30 – 16h30

📍 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

🆓 Gratuit

🎫 Inscription recommandée (par mail ou par téléphone ⬇️)

[Conférence-débat] Parentalité et interculturalité

Mercredi 16 juillet (10h00 – 12h00) ● Parents et professionnels ● Maison des parents de Metz ● Inscription obligatoire par mail ou par téléphone

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Dans nos quartiers, nos écoles, nos structures… La diversité culturelle est une richesse du quotidien. Mais elle peut aussi soulever des questions pour les parents et les professionnels lorsqu’il s’agit d’éducation, de transmission des valeurs ou de la place de chacun. En tant que professionnels, comment accompagner les familles dans leur rôle éducatif tout en respectant leurs repères culturels ? Comment, en tant que parent, concilier différentes cultures dans l’éducation de son enfant ? Cette conférence-débat permettra de mieux comprendre les enjeux de la parentalité dans un contexte interculturel. Avec le soutien financier du CD et de la CAF de Moselle.

📆 Mercredi 16 juillet 🕙 10h00 – 12h00

📍 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

🆓 Gratuit

🎟️ Inscription obligatoire (par mail ou par téléphone ⬇️)

[Groupe d’échange] La charge mentale, parlons-en !

Samedi 19 juillet (14h30 – 16h30) ● Parents ● Maison des parents de Metz

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Courses à faire, rendez-vous à ne pas oublier, devoirs à vérifier, linge à plier, planning à gérer… Et si on parlait de cette charge mentale qui pèse souvent dans le quotidien des parents ? Nous vous proposons d’en échanger entre parents pour partager vos ressentis, vos astuces, vos limites !

📆 Samedi 19 juillet 🕝 14h30 – 16h30

📍 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

🆓 Gratuit

🎫 Inscription recommandée (par mail ou par téléphone ⬇️)

[Groupe d’échange] Parentalité d’hier, d’aujourd’hui et de demain

Samedi 26 juillet (14h30 – 16h30) ● Parents ● Maison des parents de Metz

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Les façons d’éduquer évoluent, les repères changent… Et les questions restent nombreuses. Comment nos parents faisaient-ils ? Sommes-nous des parents très différents aujourd’hui ? Et vers quoi allons-nous, dans un monde en pleine transformation ? Ce groupe d’échange entre parents est une invitation à réfléchir ensemble à l’évolution de la parentalité ! Vous pouvez venir avec vos enfants, des aires de jeux sont à leur disposition.

📆 Samedi 26 juillet 🕝 14h30 – 16h30

📍 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

🆓 Gratuit

🎫 Inscription recommandée (par mail ou par téléphone ⬇️)

Comment participer ? Sauf exception, ces rencontres sont entièrement gratuites et libres d’accès. L’inscription préalable n’est pas toujours obligatoire mais vivement recommandée, merci de consulter les modalités de participation.

Pour obtenir plus d’informations ou vous inscrire, n’hésitez pas à nous contacter :

📞: 07.56.38.10.14 (appel ou texto)

📧 : maisondesparents-metz@epe-lorraine.fr

Vous souhaitez prendre connaissance du programme trimestriel des dates clefs de la Maison des parents de Metz ou de celle d’Audun-le-Roman ?

Retrouvez toutes les dates et animations du pôle parentalité pour le mois de juin !

[Groupe de parole] Café des aidants familiaux

Samedi 7 juin (10h00 – 12h00) ● Aidants familiaux ● Maison des parents : 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

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Vous soutenez un proche devenu dépendant en raison de la maladie, du vieillissement ou du handicap, n’hésitez pas à rejoindre notre Café des aidants familiaux pour partager votre vécu et vos expériences avec d’autres personnes. Ce groupe de parole est animé par une psychologue.

[Groupe d’échanges] Les écrans à la maison : accompagner sans interdire

Samedi 7 juin (14h30-16h30) ● Parents ● Maison des parents : 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

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Nous faisons le constat unanime que les écrans sont omniprésents dans la vie de chacun. En cela, il peut être difficile en tant que parent d’instaurer des limites claires à la maison concernant la consommation et la gestion des écrans. Nous vous proposons d’en échanger avec d’autres parents dans le cadre de cette rencontre, animée par des professionnelles de la Maison des parents. Durant l’échange, vos enfants peuvent jouer dans les aires de jeux mises à leur disposition au sein du lieu.

[Groupe d’échanges] Être parent en étant séparé de ses enfants

Samedi 14 juin (14h30-16h30) ● Parents ● Maison des parents : 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

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Que l’on soit séparé de ses enfants dans le cadre d’une rupture conjugale, d’un placement ou d’un travail spécifique, les ressentis et le vécu de sa parentalité peuvent être complexes et difficiles. Nous vous proposons d’en échanger avec d’autres parents dans le cadre de cette rencontre, animée par des professionnelles de la Maison des parents. Durant l’échange, vos enfants peuvent jouer dans les aires de jeux mises à leur disposition au sein du lieu.

[Conférence-débat] Prévenir le sexisme et l’homophobie à l’adolescence

Vendredi 20 juin (17h30-19h30) ● Professionnels, parents, adolescents (+ de 13 ans) ● Maison des parents : 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz ● Inscription obligatoire par mail ou par téléphone

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L’adolescence est une période de construction identitaire parfois tumultueuse. Il n’est pas rare que les jeunes, en quête de repères et influencés par la pression du groupe, s’expriment avec maladresse, voire blessent autrui sans en mesurer les conséquences pour les adolescents visés par ces paroles ou ces actes. Que cela soit dans le milieu scolaire, à la maison ou dans toute autre sphère, la prévention du sexisme et de l’homophobie nous concerne toutes et tous. L’association « Couleurs Gaies » propose cette conférence-débat pour transmettre des informations, des éléments de réflexion et des possibilités d’orientation pour les parents, les professionnels ainsi que les adolescents.

[Atelier parents-enfants] Confiance en soi à 4 mains

Mercredi 25 juin (10h00-12h00) ● Parents-enfants (de 3 à 5 ans) ● Maison des parents : 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz ● Inscription obligatoire par mail ou par téléphone

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À travers cet atelier parents-enfants, nous vous proposons de partager des activités ludiques et créatives autour des émotions et de la confiance en soi dans la relation avec vos enfants de 3 à 5 ans. Des supports tels que des ouvrages jeunesse et des marionnettes favoriseront les échanges et vous feront passer un moment agréable avec vos enfants.

[Groupe d’échanges] Parler des émotions en famille

Samedi 28 juin (14h30-16h30) ● Parents ● Maison des parents : 32 Rue Dupont des Loges, 57000 Metz

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Dans le quotidien avec nos enfants, les discussions tournent souvent autour de l’école, des activités et des routines journalières au détriment des émotions et des ressentis de chacun. Or, parler des émotions est crucial pour alléger nos cerveaux et être plus sereins dans les relations familiales. Nous vous proposons d’en échanger avec d’autres parents dans le cadre de cette rencontre, animée par des professionnelles de la Maison des parents. Durant l’échange, vos enfants peuvent jouer dans les aires de jeux mises à leur disposition au sein du lieu.

Comment participer ? Ces rencontres sont entièrement gratuites et libres d’accès. L’inscription préalable n’est pas obligatoire mais vivement recommandée.

Pour obtenir plus d’informations ou vous inscrire, n’hésitez pas à nous contacter :

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Comment accompagner au mieux les personnes traversant des situations de rupture ou de trauma ? C’est à cette question essentielle que répond notre formation dédiée à la résilience. Pensée pour les professionnel·le·s du social et du médicosocial, cette formation a récemment été déployée avec succès.

Dans cet article, la formatrice Delphine DERU-COURTEAUX, psychologue clinicienne, et la coordinatrice de la MDEJ, Meryem KARTAL, partagent leur retour d’expérience : une plongée au cœur d’un processus puissant, mêlant théorie, créativité et expérimentation pour mieux soutenir les parcours de reconstruction.

Bonne nouvelle : face à l’enthousiasme suscité, une nouvelle session est d’ores et déjà prévue en 2026.

« Véritable tuteur de résilience, l’art élargit notre vision du monde et nous métamorphose dans un processus de guérison, voire de renaissance. » Pierre Le Marquis, dans L’art qui guérit

Dans le cadre de la formation sur la Résilience qui s’est déroulée en avril, un atelier d’Art-Thérapie axé sur le modelage a été proposé aux stagiaires offrant un espace d’expression créative et de reconnexion à soi. Cet atelier qui s’est déroulé dans une ambiance bienveillante, avait pour objectif de mobiliser les ressources de chacun à travers un travail symbolique de la matière. Le modelage, par le contact direct avec la terre, permet une exploration sensorielle et émotionnelle profonde.

Ce qui importe n’est pas tant ce qui est produit (la forme, l’esthétique) que ce qui se produit (le processus de mise en forme ; de transformation, de représentation).

Les stagiaires ont également eu l’opportunité de participer à l’exposition photos « Résilience : de l’ombre à la lumière ». Cette exposition a été initiée par la Maison des Droits de l’Enfant et des Jeunes de Moselle.

Comment les jeunes traduisent-ils cette faculté à surmonter les difficultés ?

L’exposition photo est une illustration de la force dégagée par des jeunes ayant fait face à une atteinte aux droits. Elle est le fruit de plusieurs échanges effectués avec des jeunes lors de plusieurs ateliers et d’un travail collaboratif avec un photographe professionnel. 

Ainsi, la singularité de leur histoire et la capacité de résilience de chacun transparaissent à travers leur portrait photographique.

Il en ressort également que la reconnaissance de leurs droits contribue en partie à renforcer la force et les ressources intrinsèques de chacun.

La loi prévoit des dispositifs tels que la justice restaurative, au service de la résilience. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ?

Elle consiste à instaurer un dialogue entre les participants, auteurs d’infractions et victimes, en présence de professionnel·les formé·es pour notamment rétablir le lien social et réfléchir ensemble à l’acte commis et à ses conséquences.

Ces dispositions ont depuis été reprises intégralement dans les principes généraux du Code de la justice pénale des mineurs (CJPM).

Elle produit des effets positifs notamment à l’égard de la victime tels que sa reconstruction.

Si vous aussi vous voulez participer à la formation « Favoriser la résilience », une session organisée par l’EPE Lorraine aura lieu les 19,20 ET 27 mars 2026 à Metz.

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⚠️ 𝐈𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 ! ⚠️
En raison d’un arrêté municipal lié à la vigilance jaune émise par Météo France, nous sommes dans l’obligation d’annuler la marche prévue pour les droits des enfants et des jeunes.
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐝𝐮𝐥𝐭𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐛𝐬𝐨𝐥𝐮𝐞.
Nous remercions chaleureusement toutes celles et ceux qui s’étaient engagés à nos côtés.
D’autres occasions viendront pour faire entendre la voix des plus jeunes – avec autant de conviction et de bienveillance.

Savoir comment réagir face à une personne en détresse psychique, en crise ou en souffrance mentale : voilà l’enjeu de la formation PSSM, de plus en plus plébiscitée dans les secteurs du social, du médicosocial et au-delà.

Équivalent des gestes de premiers secours pour la santé physique, cette formation outille les professionnel·le·s comme les proches à poser les premiers actes d’aide, avec discernement, écoute et bienveillance.

Dans cet article, une participante engagée, Estelle TOUNSI, Coordinatrice Vie Associative Service Vie Associative Le Cap / Maison des Associations – à la fois organisatrice et bénéficiaire – revient sur cette expérience, à la croisée des savoirs et des vécus.

Face à son succès, une nouvelle session aura lieu les 18 et 19 septembre à Metz.

Des jeunes formé·es pour devenir de véritables sentinelles en santé mentale 

Estelle, qu’est-ce qui vous a motivé pour mettre en place la formation PSSM France à destination des membres du Conseil Municipal des Jeunes de Metz ?

« Une dizaine de jeunes ont manifesté une volonté forte : de mieux comprendre, de mieux aider, et surtout, de ne plus rester démuni·es face à la détresse psychologique. Pour ma part, organiser cette formation, c’était leur donner les outils nécessaires pour réagir de manière appropriée face à ces situations délicates. Cette formation s’inscrit dans une volonté de renforcer l’engagement auprès des jeunes, mais aussi de consolider le partenariat déjà existant entre la ville de Metz et l’EPE Lorraine. »

Cette formation vise à sensibiliser, à briser les tabous autour de la santé mentale et à fournir des outils concrets pour agir face aux crises, qu’il s’agisse d’anxiété, de dépression ou d’idées suicidaires. Grâce aux techniques transmises, est-ce que le groupe se sent plus armé pour faire face à certaines situations ?

« Oui, clairement. Outre les apports concrets, la posture à adopter, le guide pratique fourni par PSSM France, les participant·es en ressortent plus confiant·es et mieux armé·es. Une dynamique positive qui conforte l’idée que ces jeunes peuvent alors devenir de véritables relais sur le terrain. Pour beaucoup, cela représente une étape importante dans leur engagement citoyen. »

À qui recommanderiez-vous cette formation et pour quelles raisons ?

« Je pense sincèrement que la formation Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) peut être utile à tout le monde et particulièrement aux professionnel·les engagé·es dans la relation d’aide. Dans notre cas, elle a su répondre aux attentes de participant·es aux profils et attentes variés, grâce à l’approche de l’intervenante qui a su adapter ses propos, créer un climat de confiance et rendre les contenus accessibles à chacun. »

Si vous aussi vous voulez vous inscrire, une session organisée par l’EPE Lorraine a lieu les 18 et 19 septembre à Metz.

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L’école des parents hors-série 8 – Printemps 2025

Présumés coupables ! Régulièrement, les parents sont montrés du doigt, soupçonnés de mal éduquer leurs enfants, d’être responsables de leurs mauvais comportements. Ils craignent le regard des institutions et des professionnels, se sentent jugés, au point de ne plus oser demander de l’aide, même lorsqu’ils ont conscience d’être perdus ou dépassés. Bien sûr, il n’est pas question de nier que des violences peuvent s’exercer au sein de la sphère familiale. Protéger les enfants victimes est un impératif. Mais nul n’a à gagner à considérer par principe les parents comme défaillants, démissionnaires, incompétents… La plupart font ce qu’ils peuvent, pris entre des injonctions multiples, dans un contexte social fragilisé et des conditions de vie parfois difficiles.

Comment les accompagner sans les stigmatiser ? Permettre à ceux qui en ont besoin d’accepter un appui, sans dévaloriser leur rôle ni leur dénier toute compétence ? Trouver ensemble – parents, professionnels, institutions – des réponses aux difficultés de l’exercice de la parentalité ?

Un beau défi, qui commence par l’écoute : c’était l’objectif d’un colloque organisé en octobre par la Fédération nationale des parents et des éducateurs dont ce hors-série rend compte, tout en proposant d’autres contenus, afin de prolonger la réflexion.

Edito

D’une idée à sa réalisation

Judith Diedhiou et Carole Wiart, Organisatrices du colloque « Parentalités abîmées »

L’école des parents N°655 – Printemps 2025

Manque de places, souffrance au travail, dysfonctionnements aux conséquences parfois dramatiques… Ces derniers mois, l’accueil du jeune enfant fait régulièrement la une de l’actualité.

Cinq ans après la remise du rapport sur les 1 000 premiers jours et alors que le Service public de la petite enfance est entré en vigueur (le 1er janvier), il était temps pour L’école des parents de faire le point sur ce sujet brûlant.

Que va concrètement changer cette évolution pour les familles ? Où en sont les chantiers amorcés pour redresser ce secteur, frappé par une pénurie de professionnels inédite ? Comment accueillir chaque enfant avec considération et respect, répondre aux besoins spécifiques de certains ?

Confier son enfant – qui va vivre ainsi un moment essentiel de son autonomisation – à un professionnel pour reprendre le travail représente une étape cruciale, mais trop souvent anxiogène. Les questions soulevées ici, loin de concerner les seuls parents, constituent une véritable problématique sociétale. À ce titre, ce dossier mérite aussi toute l’attention des pouvoirs publics !

Edito

Prendre soin de la petite enfance

Bruno Jarry, Vice-président de la Fnepe et directeur de l’Espace Parent-Enfant d’Issy-les-Moulineaux

Dans le cadre de la Semaine Nationale de la Petite Enfance qui s’est tenue du 15 au 22 mars 2025, l’EPE s’est intéressée au jeu le temps d’une conférence.

Accessible à tous, cette rencontre était animée par le psychologue clinicien Adrien Blanc qui, à partir d’une approche mêlant les neurosciences et la psychanalyse, nous a présenté le jeu sous un angle psychologique.

Découvrez les principaux enseignements à retenir de cet échange :

Adrien Blanc
psychologue clinicien

Selon Adrien Blanc, le jeu se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’inattendu et le hasard. Il a une influence sur nos comportements, nos pensées et nos interactions interpersonnelles. Une partie de jeu nous offre la possibilité de changer notre perception et notre compréhension du monde, créer du lien avec ce que nous ne pouvons contrôler au quotidien, et rassurer nos angoisses qui y sont liées. Grâce au jeu, nous pouvons (re)trouver du contrôle et du pouvoir d’action sur notre réalité : “Je connais le jeu, je maîtrise ses règles, je peux agir directement dessus”.

Les types de jeux

On distingue 3 types de jeux :

Le jeu primaire

Ce jeu est caractérisé par le plaisir immédiat, la découverte personnelle de l’environnement qui nous entoure. Il est à la fois en lien avec nos sensations, notre compréhension et notre expérimentation.

Par exemple : On a déjà tous tes vu un.e enfant qui fait tomber un objet de sa chaise haute. En réalisant cela, l’enfant va se rendre compte que l’objet peut être ramassé par une personne présente à ses côtés et par conséquent le récupérer. Aussi, plus il va jeter cet objet au sol, plus il verra que l’objet tombe à différents endroits et comprendra, expérimentera son environnement.

En passant par l’expérimentation, l’enfant va constater le lien entre ses comportements et l’environnement qui l’entoure.

Le jeu secondaire

Ce jeu est pensé et crée par une personne tierce. Il nous permet de partager, communiquer, intégrer, apprendre et comprendre des règles.

Par exemple : Se retrouver autour d’une partie de jeu de société comme le Uno. D’ailleurs, le Uno est un jeu auquel beaucoup de personnes ont déjà joué… sans lire les règles !

On comprend alors que grâce aux moments partagés en jouant à des jeux, nous pouvons communiquer et transmettre des règles propres à chaque groupe.

Le jeu relationnel

Ce jeu est en lien direct avec les interactions sociales et l’expérience collective du jeu.

Par exemple : Une partie de cache-cache dans laquelle nous nous amusons à nous cacher, à trouver les personnes avec qui nous jouons, et surtout pour les enfants : à être retrouvé.e.s ! En jouant à cache-cache, nous renforçons le lien que nous partageons avec l’enfant, son lien avec l’environnement, tout ça grâce à la spontanéité du jeu !

Le jeu évolue tout au long de notre vie : de notre plus jeune âge à la fin de nos jours. Des scientifiques ont émis l’hypothèse que, dès le stade embryonnaire, nous pouvons être amenés à expérimenter le jeu. Cette hypothèse a été émise à la suite de l’observation suivante :

Un embryon, à la suite de l’intrusion d’une goutte de sang dans le placenta, a donné l’impression de jouer avec cette goutte de sang comme s’il s’agissait d’un ballon.

Cette observation a mis en avant que nous nous différencions de notre environnement dès la vie intra-utérine. Puis, une fois né.e.s et tout au long de notre vie, nous expérimentons le jeu à l’aide de nos différents sens : le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe, la vue. Nos sensorialités nous permettent de traduire le monde et de le comprendre de différentes manières.

Grâce à l’expérimentation des trois niveaux de jeu, nous pouvons tout au long de notre vie accéder à cette différenciation et ainsi nous construire en tant qu’individu.

Conclusion

Adrien Blanc nous a montré l’importance de laisser place à notre envie de jouer ! Ainsi, par le jeu et son expérimentation, notre pensée et notre identité se construisent et se structurent, à tout âge de la vie !