Formation premiers secours en santé mentale : témoignage d’une participante !
Savoir comment réagir face à une personne en détresse psychique, en crise ou en souffrance mentale : voilà l’enjeu de la formation PSSM, de plus en plus plébiscitée dans les secteurs du social, du médicosocial et au-delà.
Équivalent des gestes de premiers secours pour la santé physique, cette formation outille les professionnel·le·s comme les proches à poser les premiers actes d’aide, avec discernement, écoute et bienveillance.
Dans cet article, une participante engagée, Estelle TOUNSI, Coordinatrice Vie Associative Service Vie Associative Le Cap / Maison des Associations – à la fois organisatrice et bénéficiaire – revient sur cette expérience, à la croisée des savoirs et des vécus.
Face à son succès, une nouvelle session aura lieu les 18 et 19 septembre à Metz.

Des jeunes formé·es pour devenir de véritables sentinelles en santé mentale
Estelle, qu’est-ce qui vous a motivé pour mettre en place la formation PSSM France à destination des membres du Conseil Municipal des Jeunes de Metz ?
« Une dizaine de jeunes ont manifesté une volonté forte : de mieux comprendre, de mieux aider, et surtout, de ne plus rester démuni·es face à la détresse psychologique. Pour ma part, organiser cette formation, c’était leur donner les outils nécessaires pour réagir de manière appropriée face à ces situations délicates. Cette formation s’inscrit dans une volonté de renforcer l’engagement auprès des jeunes, mais aussi de consolider le partenariat déjà existant entre la ville de Metz et l’EPE Lorraine. »
Cette formation vise à sensibiliser, à briser les tabous autour de la santé mentale et à fournir des outils concrets pour agir face aux crises, qu’il s’agisse d’anxiété, de dépression ou d’idées suicidaires. Grâce aux techniques transmises, est-ce que le groupe se sent plus armé pour faire face à certaines situations ?
« Oui, clairement. Outre les apports concrets, la posture à adopter, le guide pratique fourni par PSSM France, les participant·es en ressortent plus confiant·es et mieux armé·es. Une dynamique positive qui conforte l’idée que ces jeunes peuvent alors devenir de véritables relais sur le terrain. Pour beaucoup, cela représente une étape importante dans leur engagement citoyen. »
À qui recommanderiez-vous cette formation et pour quelles raisons ?
« Je pense sincèrement que la formation Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) peut être utile à tout le monde et particulièrement aux professionnel·les engagé·es dans la relation d’aide. Dans notre cas, elle a su répondre aux attentes de participant·es aux profils et attentes variés, grâce à l’approche de l’intervenante qui a su adapter ses propos, créer un climat de confiance et rendre les contenus accessibles à chacun. »
Si vous aussi vous voulez vous inscrire, une session organisée par l’EPE Lorraine a lieu les 18 et 19 septembre à Metz.
Pour télécharger le bulletin de demande individuelle, cliquez ici >
Pôle formation
Contactez-nous :
📞 : 03 87 69 04 65 – 07 43 10 26 26
📧 : formation@epe-lorraine.fr
L’école des parents hors-série 8 – Printemps 2025
Présumés coupables ! Régulièrement, les parents sont montrés du doigt, soupçonnés de mal éduquer leurs enfants, d’être responsables de leurs mauvais comportements. Ils craignent le regard des institutions et des professionnels, se sentent jugés, au point de ne plus oser demander de l’aide, même lorsqu’ils ont conscience d’être perdus ou dépassés. Bien sûr, il n’est pas question de nier que des violences peuvent s’exercer au sein de la sphère familiale. Protéger les enfants victimes est un impératif. Mais nul n’a à gagner à considérer par principe les parents comme défaillants, démissionnaires, incompétents… La plupart font ce qu’ils peuvent, pris entre des injonctions multiples, dans un contexte social fragilisé et des conditions de vie parfois difficiles.
Comment les accompagner sans les stigmatiser ? Permettre à ceux qui en ont besoin d’accepter un appui, sans dévaloriser leur rôle ni leur dénier toute compétence ? Trouver ensemble – parents, professionnels, institutions – des réponses aux difficultés de l’exercice de la parentalité ?
Un beau défi, qui commence par l’écoute : c’était l’objectif d’un colloque organisé en octobre par la Fédération nationale des parents et des éducateurs dont ce hors-série rend compte, tout en proposant d’autres contenus, afin de prolonger la réflexion.



Edito
D’une idée à sa réalisation
Judith Diedhiou et Carole Wiart, Organisatrices du colloque « Parentalités abîmées »
L’école des parents N°655 – Printemps 2025
Manque de places, souffrance au travail, dysfonctionnements aux conséquences parfois dramatiques… Ces derniers mois, l’accueil du jeune enfant fait régulièrement la une de l’actualité.
Cinq ans après la remise du rapport sur les 1 000 premiers jours et alors que le Service public de la petite enfance est entré en vigueur (le 1er janvier), il était temps pour L’école des parents de faire le point sur ce sujet brûlant.
Que va concrètement changer cette évolution pour les familles ? Où en sont les chantiers amorcés pour redresser ce secteur, frappé par une pénurie de professionnels inédite ? Comment accueillir chaque enfant avec considération et respect, répondre aux besoins spécifiques de certains ?
Confier son enfant – qui va vivre ainsi un moment essentiel de son autonomisation – à un professionnel pour reprendre le travail représente une étape cruciale, mais trop souvent anxiogène. Les questions soulevées ici, loin de concerner les seuls parents, constituent une véritable problématique sociétale. À ce titre, ce dossier mérite aussi toute l’attention des pouvoirs publics !



Edito
Prendre soin de la petite enfance
Bruno Jarry, Vice-président de la Fnepe et directeur de l’Espace Parent-Enfant d’Issy-les-Moulineaux
À l’occasion de la deuxième édition de la Marche pour l’Enfance et la Jeunesse (MEJ), l’EPE Lorraine et la MDEJ (Maison des Droits de l’enfant et des Jeunes) se sont mobilisées pour organiser ce rassemblement dans les rues de Metz le 28 mai 2025 à 14h.
Qu’est-ce que c’est ?
La Marche pour l’Enfance et la Jeunesse est un rendez-vous intersectionnel, intergénérationnel et inclusif qui défend les droits de tous les mineur·es et jeunes majeur·es, sans distinction.
Initiée par le COFRADE et organisée par la MDEJ, portée par l’EPE Lorraine, cette marche est l’œuvre d’un engagement collectif et collaboratif entre adultes et enfants décidés à faire entendre la voix de la jeunesse et placer l’intérêt des mineur·es et jeunes majeur·es au centre du débat public.
Pourquoi ?
Cette manifestation est une occasion pour les jeunes et les enfants de faire entendre leur voix et de réaffirmer leur place dans la société en occupant l’espace public. C’est aussi une opportunité pour les parents, enseignant·es, éducateur·rices, professionnel·les, militant·es, élu·es, ainsi que toutes les organisations associatives et syndicales de se mobiliser collectivement en soutien aux droits des mineur·es en France.
Parmi leurs différentes attentes, les jeunes et les enfants revendiquent notamment le respect de leurs droits fondamentaux, inscrits dans la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : lutte contre les violences, pour l’éducation, l’accès aux soins, l’égalité de genre, les droits LGBTQIA+, l’antiracisme, les droits des MNA…
Aspirant à devenir un rendez-vous annuel majeur et incontournable, au même titre que la marche du 1er mai, celle pour le climat ou celle en faveur des droits des femmes, la MEJ aspire à porter les droits des enfants au centre des préoccupations publiques et les inscrire comme une priorité pour la société.
Qui ?
Gratuite et accessible à tous, cette manifestation s’adresse à tous·tes celles et ceux qui croient en la nécessité de défendre les droits des enfants et des jeunes.
On vous donne rendez-vous le 28 mai. Joignez-vous à nous, nous comptons sur votre présence !
📍 Lieu de départ : Place de la République
📆 Date : Mercredi 28 mai 2025 (départ du cortège à 14h)
Pour plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter :
📞 : 07.56.36.89.99
Dans le cadre de la Semaine Nationale de la Petite Enfance qui s’est tenue du 15 au 22 mars 2025, l’EPE s’est intéressée au jeu le temps d’une conférence.
Accessible à tous, cette rencontre était animée par le psychologue clinicien Adrien Blanc qui, à partir d’une approche mêlant les neurosciences et la psychanalyse, nous a présenté le jeu sous un angle psychologique.
Découvrez les principaux enseignements à retenir de cet échange :

Adrien Blanc
psychologue clinicien
Selon Adrien Blanc, le jeu se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’inattendu et le hasard. Il a une influence sur nos comportements, nos pensées et nos interactions interpersonnelles. Une partie de jeu nous offre la possibilité de changer notre perception et notre compréhension du monde, créer du lien avec ce que nous ne pouvons contrôler au quotidien, et rassurer nos angoisses qui y sont liées. Grâce au jeu, nous pouvons (re)trouver du contrôle et du pouvoir d’action sur notre réalité : “Je connais le jeu, je maîtrise ses règles, je peux agir directement dessus”.

Les types de jeux
On distingue 3 types de jeux :
Le jeu primaire
Ce jeu est caractérisé par le plaisir immédiat, la découverte personnelle de l’environnement qui nous entoure. Il est à la fois en lien avec nos sensations, notre compréhension et notre expérimentation.
Par exemple : On a déjà tous tes vu un.e enfant qui fait tomber un objet de sa chaise haute. En réalisant cela, l’enfant va se rendre compte que l’objet peut être ramassé par une personne présente à ses côtés et par conséquent le récupérer. Aussi, plus il va jeter cet objet au sol, plus il verra que l’objet tombe à différents endroits et comprendra, expérimentera son environnement.
En passant par l’expérimentation, l’enfant va constater le lien entre ses comportements et l’environnement qui l’entoure.

Le jeu secondaire
Ce jeu est pensé et crée par une personne tierce. Il nous permet de partager, communiquer, intégrer, apprendre et comprendre des règles.
Par exemple : Se retrouver autour d’une partie de jeu de société comme le Uno. D’ailleurs, le Uno est un jeu auquel beaucoup de personnes ont déjà joué… sans lire les règles !
On comprend alors que grâce aux moments partagés en jouant à des jeux, nous pouvons communiquer et transmettre des règles propres à chaque groupe.

Le jeu relationnel
Ce jeu est en lien direct avec les interactions sociales et l’expérience collective du jeu.
Par exemple : Une partie de cache-cache dans laquelle nous nous amusons à nous cacher, à trouver les personnes avec qui nous jouons, et surtout pour les enfants : à être retrouvé.e.s ! En jouant à cache-cache, nous renforçons le lien que nous partageons avec l’enfant, son lien avec l’environnement, tout ça grâce à la spontanéité du jeu !

Le jeu évolue tout au long de notre vie : de notre plus jeune âge à la fin de nos jours. Des scientifiques ont émis l’hypothèse que, dès le stade embryonnaire, nous pouvons être amenés à expérimenter le jeu. Cette hypothèse a été émise à la suite de l’observation suivante :
Un embryon, à la suite de l’intrusion d’une goutte de sang dans le placenta, a donné l’impression de jouer avec cette goutte de sang comme s’il s’agissait d’un ballon.
Cette observation a mis en avant que nous nous différencions de notre environnement dès la vie intra-utérine. Puis, une fois né.e.s et tout au long de notre vie, nous expérimentons le jeu à l’aide de nos différents sens : le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe, la vue. Nos sensorialités nous permettent de traduire le monde et de le comprendre de différentes manières.
Grâce à l’expérimentation des trois niveaux de jeu, nous pouvons tout au long de notre vie accéder à cette différenciation et ainsi nous construire en tant qu’individu.
Conclusion
Adrien Blanc nous a montré l’importance de laisser place à notre envie de jouer ! Ainsi, par le jeu et son expérimentation, notre pensée et notre identité se construisent et se structurent, à tout âge de la vie !
Une réunion pédagogique pour renforcer notre vision commune
Le 7 mars 2025, 25 intervenants de l’équipe pédagogique d’EPE Formation Lorraine se sont réunis pour une réunion pédagogique placée sous le signe de la réflexion, de l’échange et de l’engagement.
Ce moment privilégié a permis de faire le point sur les évolutions récentes, de renforcer la cohésion de l’équipe et de co-construire des réponses aux défis actuels et futurs de notre organisme de formation.

Une nouvelle vision stratégique pour l’EPE de Lorraine
Cette réunion a débuté par l’intervention de Jérémy Gall, Directeur EPE de Lorraine, qui a présenté les récentes transformations de notre association. Le changement de dénomination, d’EPE Moselle à EPE Lorraine, marque notre volonté de nous affirmer sur l’ensemble du territoire lorrain, renforçant ainsi la visibilité et la reconnaissance de notre action. Cette évolution s’accompagne également d’une restructuration de notre offre de services, désormais centrée sur trois grands axes : la prévention de l’enfance et de l’adolescence, le soutien à la parentalité, et l’accompagnement des professionnels du travail social à travers une offre de prestations diversifiées (formations Inter / Intra, APP, supervision, journées d’étude, …).
Co-construction des enjeux pédagogiques
Trois ateliers ont été organisés pour réfléchir aux enjeux fondamentaux de notre mission.
- Le rôle de l’intervenant : Nos formateurs ne se contentent pas de transmettre des connaissances ; ils jouent un rôle clé dans l’accompagnement de la montée en compétences et dans la création d’un environnement éthique et bienveillant propice à la relation d’aide. Ils sont des facilitateurs du changement, engagés dans un processus d’adaptation continue pour répondre aux besoins spécifiques de chaque participant.
- Les défis du numérique : Bien que le numérique offre des opportunités enrichissantes, il ne doit pas empiéter sur l’essence même de la formation, qui reste la rencontre et l’échange. Nous avons souligné l’importance de maintenir l’interaction humaine tout en explorant les outils numériques comme levier d’inclusion et d’innovation pédagogique.
- La collaboration au sein d’EPE Formation Lorraine : Collaborer avec nous, c’est faire partie d’un collectif engagé, où chaque intervenant apporte sa contribution à une démarche commune. La coopération est essentielle pour garantir la pertinence et la qualité de nos actions, en constante évolution et en phase avec les besoins du terrain.


Une étude doctorale pour éclairer nos pratiques
Florence MONTAGNE, ancienne membre de notre équipe pédagogique, a partagé les résultats de sa thèse sur les postures des formateurs dans la formation continue courte dans le travail social. Son étude, fondée sur l’expérience de 20 formateurs de l’EPE Lorraine, a mis en lumière les tensions et les défis de notre secteur. Elle met en lumière l’importance de la relation pédagogique dans le développement des compétences des professionnels du travail social, en accord avec les valeurs que nous avons explorées lors de nos ateliers.
Vers l’avenir : des enjeux à co-construire
Cette réunion a permis de poser les bases d’une réflexion collective sur les enjeux futurs. Pour renforcer l’impact de nos actions et répondre aux défis du secteur. Désormais, nous invitons nos intervenants à participer à deux réflexions essentielles pour l’avenir d’EPE Formation Lorraine :
- Les enjeux du marché de la formation dans le travail social : Comment anticiper les besoins futurs en formation et diversifier notre offre pour répondre aux attentes des professionnel·le·s et des institutions ?
- Les enjeux pour EPE Formation Lorraine : Comment continuer à se différencier afin de renforcer notre impact et notre visibilité dans le secteur ?

Nous comptons sur l’implication de chacun pour construire ensemble une vision partagée et définir les prochaines étapes de notre développement.
Famille et enfance
Nouveauté dans le service public de la petite enfance : des nouvelles compétences sont attribuées aux communes.

À partir du 1er janvier 2025, la loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi confie aux communes le rôle d’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant. Elles ont désormais la charge de bâtir une politique répondant aux besoins des enfants et des familles de leur territoire.
Toutes les communes doivent recenser les besoins des enfants âgés de moins de 3 ans et de leurs familles en matière de services aux familles et de modes d’accueil, ainsi qu’informer et accompagner les familles et les futurs parents dans leur parentalité et dans leur recherche d’un mode d’accueil.
Les communes de plus de 3 500 habitants devront également planifier le développement des modes d’accueil et veiller à leur qualité.
Santé
Le carnet de santé des enfants évolue. Il comportera désormais :
- des conseils de prévention notamment sur l’utilisation des écrans ;
- le détail du suivi des 20 examens obligatoires, permettant de détecter les troubles du neurodéveloppement ;
- des conseils pour prendre soin des adolescents (santé mentale, …).

Environnement
Une réelle volonté de restreindre le recours au plastique dans les assiettes de nos enfants :

Les structures accueillant des enfants ne pourront plus utiliser des contenants alimentaires en plastique pour la cuisson, le réchauffage et le service.
Cela concerne les écoles, crèches et établissements médicaux spécifiques des communes de 2 000 habitants et plus.
Vous avez besoin d’une information juridique sur les droits des enfants et des jeunes ?
N’hésitez pas à nous contacter :
📳 07.56.36.89.99
📧 mdej@epe-lorraine.fr
Les entretiens sont gratuits et confidentiels.
Face aux troubles du comportement chez l’enfant : des outils pour agir au quotidien

Chaque jour, les professionnel·le·s travaillant auprès d’enfants rencontrent des comportements qui traduisent parfois un mal-être profond : agitation incontrôlable, colères soudaines, isolement ou opposition systématique. Ces situations, complexes et éprouvantes, posent des défis majeurs dans l’accompagnement éducatif et social.
Et pourtant, derrière chaque comportement difficile se cache une histoire, un besoin à décrypter, une relation à construire. Mais comment répondre à ces attitudes tout en préservant un cadre bienveillant et structurant ? Quels outils utiliser pour réagir de manière adaptée et apaiser les tensions ?
C’est pour répondre à ces questions essentielles qu’EPE formation Lorraine ouvre sa programmation 2025 avec une formation phare : « Accompagner les troubles du comportement chez l’enfant », les 13 et 14 février à Metz.
Cette session, pensée pour les professionnel·le·s, vous permettra :
- De connaître les différents troubles du comportement, et de savoir les repérer.
- D’apprendre à accompagner ces jeunes dans l’espace collectif ou la relation duelle
- De développer des actions de prévention autour de ces comportements.
- De repérer ce qui relève du trouble ou des besoins spécifiques de chaque enfant.
Une montée en compétences pour un impact direct.
Cette formation est une véritable opportunité pour tous ceux/celles qui, au quotidien, se sentent parfois démuni·e·s face à ces comportements. En vous offrant des clés concrètes, elle vise à transformer les défis en leviers de soutien pour ces enfants et leurs familles.
Et ce n’est qu’un début ! Tout au long de l’année, EPE formation Lorraine proposera des formations sur des thématiques variées : pédagogies actives, psychotraumatisme, approche systémique, santé mentale, compétences psychosociales et bien plus encore.
Le nombre de naissances est en forte baisse dans le monde, avec un recul historique en France, autrefois championne de la natalité en Europe. Parallèlement, de plus en plus de jeunes affirment ouvertement leur refus d’envisager la parentalité. Ont-ils des motivations communes ? Faut-il voir un lien entre ces deux phénomènes ?
Pour mieux comprendre cette tendance, nous sommes allés à la rencontre de cette jeunesse qui revendique le choix d’être ou de ne pas être parent, mais aussi de spécialistes – psychologues, sociologues, démographes… – qui sont les témoins de ces évolutions et tentent de les analyser. Un dossier qui interroge nos décisions individuelles, le poids de la parentalité contemporaine, le rôle des politiques familiales, mais aussi la place des femmes et des mères dans nos sociétés et, plus largement, notre avenir collectif.

