Droits fondamentaux de l’enfant : la MDEJ sensibilise les assistants familiaux

Qu’est-ce qu’un assistant familial ?

Le métier d’assistant familial est une profession réglementée (Code de l’action sociale et des familles) de l’accueil éducatif et d’hébergement d’enfants confiés.

Plus concrètement, il est employé par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ou une association habilitée, par le biais d’un contrat spécifique appelé contrat d’accueil.

Il a vocation à accueillir à son domicile, de façon permanente ou temporaire, un ou plusieurs enfants, adolescents ou jeunes adultes confiés par décision administrative ou judiciaire (situation familiale difficile, troubles éducatifs ou sociaux, etc…).

Sa mission est de participer à la protection de l’enfance en apportant un cadre éducatif, affectif et matériel aux enfants accueillis. En collaboration avec les professionnel·le·s de la protection de l’enfance, l’assistant familial doit veiller à offrir un cadre de vie sécurisant et chaleureux à l’enfant hébergé, répondre à ses besoins fondamentaux et à contribuer à son éducation. Il s’assure également de son bien-être ainsi que de son développement, tout en l’aidant à préparer son retour au sein de sa famille d’origine ou à tout autre projet de vie.

Plus de 50 000 enfants confiés à des assistants familiaux en France.

Les assistants familiaux représentent près de la moitié des modes de placement en protection de l’enfance.

Veiller aux droits de l’enfant : un rôle essentiel des assistants familiaux

Les assistants familiaux font face à des situations éducatives et émotionnelles complexes, liées à l’accueil d’enfants parfois fragilisés. Au-delà de leur rôle d’accueil et d’accompagnement éducatif, ils ont également pour responsabilité de veiller au respect des droits fondamentaux de l’enfant au quotidien.

Face à ces défis journaliers, offrir un cadre sécurisant aux enfants qui leur sont confiés implique, pour ces professionnel·le·s, de bien connaître et de comprendre ces droits essentiels.

Les droits de l’enfant : comprendre pour mieux accompagner

Les droits de l’enfant sont devenus au fil du temps un enjeu sociétal majeur marqué, plus particulièrement, par une succession de textes nationaux et internationaux.

La prise en compte du caractère impératif de l’intérêt supérieur de l’enfant posé par ces textes nécessite une bonne compréhension du sens des droits de l’enfant et ce, notamment par les professionnel·le·s qui l’entourent.

L’analyse du contenu de ces droits fondamentaux et la connaissance de leurs effets permettent ainsi d’assurer un meilleur respect et une meilleure effectivité de la mise en œuvre de ces droits dans la vie quotidienne de l’enfant.

Dans cette perspective, la Maison des droits De l’Enfant et des Jeunes (MDEJ), portée par l’EPE Lorraine, s’est mobilisée en faveur des assistants familiaux à travers un programme de sensibilisation.

L’EPE et la MDEJ aux côtés des assistants familiaux

Tout au long du mois de juin, des actions de sensibilisation destinées aux assistants familiaux ont été menées avec pour objectif de renforcer la compréhension des principes essentiels qui garantissent la protection des droits de l’enfant.

Elles visaient notamment à :

Organisées en 4 sessions de 2 heures, ces séances interactives ont permis de réunir, au total, 45 personnes sur les 4 territoires concernés (Château-Salins, Sarrebourg, Saint-Avold et Yutz).

Animées par Meryem KARTAL, coordinatrice au sein de la MDEJ, ces interventions ont été de nature à favoriser les échanges et le partage d’expériences en mêlant apports théoriques et discussions autour des pratiques professionnelles.

L’étude de cas pratiques a permis d’illustrer les défis que peut rencontrer un enfant dans sa vie quotidienne.

Au programme, les participants ont pu revoir le cadre légal régissant les droits de l’enfant (avec la convention internationale des droits de l’enfant) ainsi que certains principaux droits comme le droit à l’éducation, le droit à la santé et aux soins, le droit à la protection contre toutes les formes de violences, la non-discrimination, le droit à une justice adaptée, le droit de s’exprimer et de participer ou encore le droit à la vie privée.

👉 Si vous aussi vous êtes intéressés par nos actions collectives, n’hésitez pas à nous contacter !

MDEJ – Maison des droits de l’Enfant et des Jeunes

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Le 12 juin dernier, une étape décisive a été franchie dans la reconnaissance du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Le gouvernement annonçait la création de filières régionales de soins et la labellisation de centres ressources TDAH, avec pour ambition de mettre fin à l’errance diagnostique et aux parcours de soins fragmentés.

Pour les familles concernées, cette réforme ouvre une perspective plus lisible, plus humaine. Elle rend visible ce qui, jusqu’alors, relevait trop souvent de l’invisible. Et elle rappelle que la reconnaissance institutionnelle d’un trouble ne suffit pas : il faut aussi que les acteurs de terrain puissent en saisir les contours, les impacts et les leviers d’accompagnement.

C’est dans cet esprit que nous proposons une formation à destination des professionnel·le·s qui accompagnent les enfants et adolescents avec TDAH. Une formation qui ne se contente pas de transmettre des savoirs, mais qui invite à ajuster les regards, affiner les postures, et construire des réponses adaptées.

▶️ Comprendre le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité chez l’enfant (TDAH) – 13 et 14 novembre 2025 à Metz

La réforme pose un cadre. À nous, d’en faire un appui pour transformer les pratiques…

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Comment accompagner au mieux les personnes traversant des situations de rupture ou de trauma ? C’est à cette question essentielle que répond notre formation dédiée à la résilience. Pensée pour les professionnel·le·s du social et du médicosocial, cette formation a récemment été déployée avec succès.

Dans cet article, la formatrice Delphine DERU-COURTEAUX, psychologue clinicienne, et la coordinatrice de la MDEJ, Meryem KARTAL, partagent leur retour d’expérience : une plongée au cœur d’un processus puissant, mêlant théorie, créativité et expérimentation pour mieux soutenir les parcours de reconstruction.

Bonne nouvelle : face à l’enthousiasme suscité, une nouvelle session est d’ores et déjà prévue en 2026.

« Véritable tuteur de résilience, l’art élargit notre vision du monde et nous métamorphose dans un processus de guérison, voire de renaissance. » Pierre Le Marquis, dans L’art qui guérit

Dans le cadre de la formation sur la Résilience qui s’est déroulée en avril, un atelier d’Art-Thérapie axé sur le modelage a été proposé aux stagiaires offrant un espace d’expression créative et de reconnexion à soi. Cet atelier qui s’est déroulé dans une ambiance bienveillante, avait pour objectif de mobiliser les ressources de chacun à travers un travail symbolique de la matière. Le modelage, par le contact direct avec la terre, permet une exploration sensorielle et émotionnelle profonde.

Ce qui importe n’est pas tant ce qui est produit (la forme, l’esthétique) que ce qui se produit (le processus de mise en forme ; de transformation, de représentation).

Les stagiaires ont également eu l’opportunité de participer à l’exposition photos « Résilience : de l’ombre à la lumière ». Cette exposition a été initiée par la Maison des Droits de l’Enfant et des Jeunes de Moselle.

Comment les jeunes traduisent-ils cette faculté à surmonter les difficultés ?

L’exposition photo est une illustration de la force dégagée par des jeunes ayant fait face à une atteinte aux droits. Elle est le fruit de plusieurs échanges effectués avec des jeunes lors de plusieurs ateliers et d’un travail collaboratif avec un photographe professionnel. 

Ainsi, la singularité de leur histoire et la capacité de résilience de chacun transparaissent à travers leur portrait photographique.

Il en ressort également que la reconnaissance de leurs droits contribue en partie à renforcer la force et les ressources intrinsèques de chacun.

La loi prévoit des dispositifs tels que la justice restaurative, au service de la résilience. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ?

Elle consiste à instaurer un dialogue entre les participants, auteurs d’infractions et victimes, en présence de professionnel·les formé·es pour notamment rétablir le lien social et réfléchir ensemble à l’acte commis et à ses conséquences.

Ces dispositions ont depuis été reprises intégralement dans les principes généraux du Code de la justice pénale des mineurs (CJPM).

Elle produit des effets positifs notamment à l’égard de la victime tels que sa reconstruction.

Si vous aussi vous voulez participer à la formation « Favoriser la résilience », une session organisée par l’EPE Lorraine aura lieu les 19,20 ET 27 mars 2026 à Metz.

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Savoir comment réagir face à une personne en détresse psychique, en crise ou en souffrance mentale : voilà l’enjeu de la formation PSSM, de plus en plus plébiscitée dans les secteurs du social, du médicosocial et au-delà.

Équivalent des gestes de premiers secours pour la santé physique, cette formation outille les professionnel·le·s comme les proches à poser les premiers actes d’aide, avec discernement, écoute et bienveillance.

Dans cet article, une participante engagée, Estelle TOUNSI, Coordinatrice Vie Associative Service Vie Associative Le Cap / Maison des Associations – à la fois organisatrice et bénéficiaire – revient sur cette expérience, à la croisée des savoirs et des vécus.

Face à son succès, une nouvelle session aura lieu les 18 et 19 septembre à Metz.

Des jeunes formé·es pour devenir de véritables sentinelles en santé mentale 

Estelle, qu’est-ce qui vous a motivé pour mettre en place la formation PSSM France à destination des membres du Conseil Municipal des Jeunes de Metz ?

« Une dizaine de jeunes ont manifesté une volonté forte : de mieux comprendre, de mieux aider, et surtout, de ne plus rester démuni·es face à la détresse psychologique. Pour ma part, organiser cette formation, c’était leur donner les outils nécessaires pour réagir de manière appropriée face à ces situations délicates. Cette formation s’inscrit dans une volonté de renforcer l’engagement auprès des jeunes, mais aussi de consolider le partenariat déjà existant entre la ville de Metz et l’EPE Lorraine. »

Cette formation vise à sensibiliser, à briser les tabous autour de la santé mentale et à fournir des outils concrets pour agir face aux crises, qu’il s’agisse d’anxiété, de dépression ou d’idées suicidaires. Grâce aux techniques transmises, est-ce que le groupe se sent plus armé pour faire face à certaines situations ?

« Oui, clairement. Outre les apports concrets, la posture à adopter, le guide pratique fourni par PSSM France, les participant·es en ressortent plus confiant·es et mieux armé·es. Une dynamique positive qui conforte l’idée que ces jeunes peuvent alors devenir de véritables relais sur le terrain. Pour beaucoup, cela représente une étape importante dans leur engagement citoyen. »

À qui recommanderiez-vous cette formation et pour quelles raisons ?

« Je pense sincèrement que la formation Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) peut être utile à tout le monde et particulièrement aux professionnel·les engagé·es dans la relation d’aide. Dans notre cas, elle a su répondre aux attentes de participant·es aux profils et attentes variés, grâce à l’approche de l’intervenante qui a su adapter ses propos, créer un climat de confiance et rendre les contenus accessibles à chacun. »

Si vous aussi vous voulez vous inscrire, une session organisée par l’EPE Lorraine a lieu les 18 et 19 septembre à Metz.

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